De l'art de tout voir en rose (ou presque).
Une fois n'est pas coutume, l'hiver se fait sentir plus tôt cette année. Changement d'heure, jours qui raccourcissent, et le moral avec ! Bon, il ya des tonnes de remèdes: primo, la luminothérapie... Il paraît que ça marche bien, donc à consommer sans modération (voilà une idée de cadeau pour Noël).
Secondo, l'autre remède, c'est le cocktail vitaminique, magnésium,... Infaillible contre le stress et les petits soucis de la vie !
Mais le meilleur des remèdes, c'est sans aucun doute vous. Vous êtes la source de toutes vos solutions: votre façon de voir la vie, d'y croire, d'y mettre de la lumière, de positiver en toute circonstance, voilà ce qu'il faut faire ! Se dire qu'on s'en sort bien, que d'autres souffrent davantage, voir ce que l'on a plutôt que ce que l'on n'a pas encore !
Alors, un conseil, gardez vos pieds sur terre et enfilez vos lunettes roses !
Mes oreilles sifflent !
Voilà, une fois encore le stade de France a été le terrain de jeu de sifflements haineux. Car l'on peut bien parler de haine de la part de tous ceux qui ont craché sur la Marseillaise hier soir, une haine à l'égard du pays qui les a vu naître, pour la plupart... Nous vivons dans une ère de l'irrespect, où chacun se regarde le nombril et n'est même pas capable de voir qu'il est bien plus privilégié que son voisin.
Alors bien sûr, ceux qui sifflent sont des "entre deux", entre deux identitaires... Quête de racines, de culture... A quel pays j'appartiens ? La France leur a donné, mal parfois, le fait est qu'ils réclament toujours plus. Mais dans le monde d'aujourd'hui, dans la société d'aujourd'hui, nous avons tous et toutes nos galères, même si certains en cumulent plus que d'autres, et ce n'est pas toujours ceux qu'on croit. Mieux vaut se serrer les coudes, continuer à avancer et s'aimer un minimum, ou faire semblant de se supporter, qu'envenimer les choses à coups de blessures et de crachats, ou de sifflets. La haine engendre la haine, et ça finit toujours pas une guerre. A-t-on besoin de ça ? Une fois encore, ce seront les plus faibles, les plus fragiles qui trinqueront, et par forcément les pas contents ou ceux qui râlent !
Le marché
Le marché est comme un enfant: il faut lui parler, le rassurer, le calmer... Et pourquoi pas mieux l'éduquer. Sur ce point, Michel Camdessus, l'ancien directeur du FMI, a raison: "sans règle mondiale, nous n'arriverons à rien". Il faut un nouveau système de régulation mondial: mais à qui confier les clés de cette "arche de Noë" ? En qui a voir confiance ?
Le marché ne "krach" pas encore, mais combien de temps les gens vont-ils tenir avant, eux, de craquer... ? Les produits de consommation n'ont cessé d'augmenter ces dernières années: l'euro a servi d'alibi , et en bout de chaîne, les distributeurs ont joué sur des marges bien avantageuses pour eux. A Noël prochain, savez-vous ce que les magasins vont mettre à l'honneur ? Pas la dinde, non. Les pâtes et le riz: en promo ! Comme si on préparait déjà nos esprits au rationnement, c'est joyeux !
Et pendant ce temps-là, les devantures des boutiques de fringues changent au gré du climat: tout nous crie "Achetez, achetez!". Dur de ne pas répondre à l'appel des sirènes. dans une ambiance morose et avec la crise, difficile de ne pas céder à la tentation de se fair eun petit plaisir bassement matérialiste. Consommons ! C'est la seule solution. Et puis la vie est trop courte... En clair (et c'est de la com' politique): maintenons le cap, ne déprimons pas comme le marché !
Quel drôle de monde !
Je pensais que c'était une blague, mais quand on voit que tout ce que l'homme imagine finit, tôt ou tard, par arriver... Des fermes urbaines construites verticalement, sous forme de gratte-ciel, pourraient bientôt voir le jour en Europe et aux USA. En tout cas, c'est ce que pense le Pr. Dickson Despommier, professeur de santé publique à l'université de Columbia.
9 milliards d'habitants sur terre en 2050, selon les experts... Lorsqu'on repense aux récentes émeutes de la faim, on imagine le pire. Il faut donc anticiper, et éviter de "tomber des nues" comme pour la crise financière. La solution ? "Nous devons accorder autant d'importance à la construction des fermes verticales que nous en avons accordé à marcher sur la Lune". Le scientifique envisage de construire des gratte-ciel hauts de plusieurs dizaines d'étages, dont la production maraîchère pourrait équivaloir à celle d'environ 240 hectares de terres agricoles.
Notre monde va donc inexorablement pousser vers le haut... Moi, je dois reconnaître que cela m'effraie.