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  • De la mort

    Dans un désert de dunes, l'immense sablier du temps

    Qui coule, comme une anguille entre les mains d'argile

    Rien pas une ombre, pas un souffle de vent

    La vie, cynique, s'enfuit pieds nus vers un nouvel asile

    Et le Jardin d'Eden, à quoi ressemblera-t-il, aux couleurs acidulées

    La mort aura-t-elle le goût d'une gorge sèche ou de la liberté

    Qui veut savoir, après tout, c'est le plus grand, le plus beau des secrets

    Tu pars, je reste, le destin est ainsi fait

    Perché là-haut, bien au-delà des cimes de Dieu

    Il faut veiller sur ceux qui dansent encore.

  • Et demain ?

    sablier.jpg"Chaque instant te dévore un morceau du délice
    A chaque homme accordé pour toute sa saison"

    Ah Baudelaire! Tes vers sont si justes, mais ils dévorent notre chair... Le temps file, petit chenapan, comme un enfant qui joue avec nos nerfs, il est libre, le temps, libre de fuir où bon lui semble. Et l'homme dnas tout ça ? Il court après, au lieu de se laisser rattraper. Et son coeur bat à l'unisson un mesure trop rapide. La vie s'allonge et elle n'a jamais été aussi courte. paradoxe des temps présents. Vivre plus longtemps, oui, mais avec quelles perspectives ? Plus de monde animal, plus de monde végétal, un réchauffement climatique, une guerre de l'or bleu, un système économique qui épuise le vivant jusqu'à la moëlle, des êtres qui ne se regardent même plus, un chacun-pour-soi sans limites... Difficile d'être optimiste, vous me direz, l'espèce humaine et la terre en ont vu d'autres: mais quand il ne restera plus rien que nous, allons-nous nous entre-dévorer ?

    Et si le délice c'était de partager ? De ne pas tout avoir pour davantage savourer ? De se battre pour un monde meilleur, de garder ses idéaux ? Elles sont où ces certitudes de l'enfance, celles qui vous font lever le coeur léger et brûlant ?

    Dans ce monde bruyant, j'ai bien du mal à entendre. Plus rien d'ailleurs n'est audible: tout se mélange avec tout. Tout s'amalgame, tout se confond. Chacun est remplaçable. L'essence, l'âme de l'homme sont noyées dans un grand oubli. Et s'il n'y avait plus d'amour ? C'est là que l'on se trompe. Le beau pousse toujours sur la bouse, la fleur naît sur le fumier (cela ma rappelle Parménide, le philosophe).

     

    Tiens, il pleut averse... La nature reprend ses droits: toujours là !!!

  • Comme un oiseau sur la branche

    Chaque soir, elle prend place au même endroit, sur la même branche. Elle se pose et prépare son arrivée. Elle l'attend. Je suppose que c'est"elle" et pas "lui". La femme est toujours là la première. Le soleil commence à peine à descendre, la lumière filtre encore. Il n'est toujours pas là. Et soudain, il arrive, dans une envoilée légère. Se pose sur la branche au-dessus, attendant la minute, la rencontre. Comme une première fois. Et pourtant c'est le même rituel chaque soir. Il se colle à ses côtés. Flanc contre flanc, aile contre aile. Ils se frottent, se caressent, se bécotent. Un beau câlin, un amour sans cesse renouvelé. Une redécouverte émouvante, une fidélité touchante. Et chaque soir, je scrute leur retour. Mon couple de pigeons...

     

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  • Une histoire de chaussures

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    Ca sent déjà un peu le printemps... Bientôt la fin des bottes et le retour des chaussures à talons ! Pourquoi donc cette obsession des femmes pour les chaussures (si c'est pas les chaussures, de toute façon ce sont les sacs) ? Ne dit-on pas que le pied est le siège de l'âme ? Quoiqu'il en soit, cela n'explique pas tout !
    La chaussure, ça porte, ça rehausse, ça stylise... prestance, classe et légèreté: à une époque où l'apparence est la reine du bal, les chaussures ont sont la partition. Alors voilà: j'aime les chaussures ! Mais en cette période de Carême, pour moi, ça va être ceinture ! Pendant 40 jours, je n'acheterai pas une seule paire !!! Promis....