La conférence nationale du handicap a donc eu lieu ce mardi 10 juin à Paris. Améliorer l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, voilà l'objectif affiché. Il est louable et les propositions faites vont dans le bon sens. Enfin, les caisses étant vides, il y a de quoi s'inquiéter: seront-elles suivies d'effets et d'actes ?
En attendant, il faudrait aussi veiller à améliorer la vie quotidienne des personnes handicapées. Bien des choses ont été réalisées: bus accessibles.... Bien, mais seulement les bus ! Quid du métro ? Evidemment, l'aménager coûterait extrêmement cher, j'en conviens. Pourquoi, alors, ne pas développer des transports- taxis pour les personnes handicapées: avec un forfait comme pour les transports en commun. Comment fait-on quand on n'est pas encore dans un fauteuil roulant mais qu'on se déplace mal avec une cannes, que l'on fatigue vite. Doit-on se priver de toute vie sociale ? Doit-on rester cloué à la maison ? C'est frustrant et cela rappelle un peu plus à chaque personne son handicap. Comment atténuer cette réalité, la rendre plus supportable ? C'est à cela qu'il faudrait avant tout répondre. Quant au regard des gens, il ne faut pas se leurrer, il ne changera pas. Ainsi va la vie, ainsi est fait l'homme, parce que la différence le ramène toujours à ses propres peurs.
Aujourd'hui, la RATP présente un atlas tactile pour les malvoyants. Une cinquantaine de pages en braille , chacune étant consacrée à une ligne de métro.... Il était temps !
Actus - Page 11
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Le Handicap
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Tissons la solidarité
Des vêtements récupérés, transformés et recyclés... Voilà un véritable outil de resocialisation et de remise au travail, voilà surtout la bonne idée du réseau "Tissons la solidarité", en lien avec le Secours catholique !!!
L'an passé, j’ai assisté à une répétition du défilé de mode… Défilé qui a eu lieu à la Cité Saint-Martin, rue de l’Arsenal à Paris… A l’origine de cette idée audacieuse de création de vêtements et d’accessoires de mode: le chantier d’insertion de Perpignan, l’association Carit’stock… Et bien sûr le talent d’une vingtaine de personnes dont une dizaine en réinsertion… Créatrices, couturières et modèles d’un jour ont puisé dans les stocks de vêtements d’occasion pour mettre sur pied une collection de 33 tenues, plus surprenantes les unes que les autres… -
Témoignage d'un Colombien
Nous prenons la direction du Putumayo, une région frontalière entre la Colombie et l’Equateur, à l'extrême sud du pays. Là-bas, 85 % de la population – constituée essentiellement de peuples indigènes et de colons - vit sous le seuil de pauvreté. Pourtant, et c'est là le paradoxe, cette région est riche: forêts, eau, pétrole… Il y a aussi les cultures de la coca… En fait, toutes ces ressources naturelles sont détournées et exploitées au profit du gouvernement, des paramilitaires et des grandes multinationales. La population est la première victime de cette mauvaise exploitation. Les explications d'Amaury Padilla. Il est le coordinateur Colombien des réseaux de la Paix dans la région de Putayamo. L'association Minga qui a pour partenaire le Secours catholique.
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Campagne de sensibilisation à la SEP (Sclérose en plaques)
La campagne de sensibilisation à la Sclérose en plaques a débuté samedi dernier et se terminera le 26 avril prochain. L'occasion d'apporter mon témoignage et ma modeste contribution à ce combat qui me tient à coeur. Mon mari est lui-même atteint de cette maladie depuis plus de 10 ans. Comme une épée de Damoclès, elle le ronge physiquement, un peu plus chaque jour. Aujourd'hui, il marche encore, avec une canne. Mais au prix de quels efforts ! C'est une lutte au quotidien, chaque seconde, contre une douleur qui ne se voit pas. Avec l'idée de dégénérescence. Avec l'impression de diminuer, d'être de moins en moins homme. Du moins, je suppose que c'est ce qu'il ressent, même s'il n'en parle pas beaucoup.
De plus en plus de jeunes sont atteints par la sclérose en plaques qui reste à bien des égards une maladie mystérieuse. Mais j'ai foi en la recherche, comme j'ai foi en l'amour que je peux donner à mon mari.
SOUTENEZ LA RECHERCHE SUR LA SEP !!!
www.unisep.org
Vous pouvez découvrir ci-dessous le témoignage de Dominique Farrugia, un témoignage riche de sens.
"Cette maladie a décuplé mes forces." Habituellement pudique, Dominique Farrugia, 45 ans, se confie à VSD (à paraître demain) et parle à cœur ouvert de cette sclérose en plaques qui le touche depuis 18 ans.
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"J'ai du mal à marcher, je descends difficilement les escaliers", concède-t-il, avant de relativiser et de mettre en lumière ceux que personne n'accompagne dans la vie, ceux qui n'ont plus de travail, ceux qui sont seuls. "Mes symptômes ne m'empêchent pas de bosser [...] On se couche avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête en se disant aujourd'hui ça va, mais comment sera demain ?"
Touché à 28 ans par la SEP, maladie neurologique qui affecte la myéline, Dominique Farrugia ne désarme pas 18 ans après son diagnostic. "J'aimerais sensibiliser en priorité les employeurs", souligne-t-il en évoquant l'exposition qu'il va parrainer et qui montre, à l'occasion de la 4e Journée de lutte contre la sclérose en plaques, 36 portraits de patients en activité : "Ces gens sont dans la vie, pas hors de la vie", ajoute-t-il.
"En interview, quand on me demande la première chose que je fais le matin, je réponds « je vérifie que j'arrive encore à marcher »", poursuit l'ex-Nul, devenu magnat de l'audiovisuel français.
Dominique Farrugia, marié à Isabelle depuis 2005 et papa d'une petite Mia depuis quelques semaines, a créé deux chaînes de télévision, produit 12 films, en a réalisé 2, et booste la carrière de son poulain Manu Payet.
Un homme actif qui est, à lui seul, un message d'espoir pour les quelque 80 000 personnes atteintes de la sclérose en plaques en France.