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  • Georges Braque

    Le Grand Palais pour un artiste qui a traversé deux guerres. Du fauvisme, à l'éclosion du cubisme aux côtés de Picasso, jusqu'aux oiseaux du Louvre: Braque était un amateur de musique. Dans ses écrits, il a décortiqué son cheminement.

     

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    Au début: la couleur. L'Estaque de l'aube au coucher. Des sensations de provence toujours renouvelées. Des odeurs de soleil et de mer gonflent les pupilles.

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    Vient la rencontre avec Picasso: le temps d'échanges qu'ils sont les seuls à comprendre, sur la même longueur d'onde, ils se nourrissent l'un de l'autre. Mais l'un semble plus dans l'impulsion, dans l'incontrôlable, dans le sanguin, alors que l'autre est dans la pensée.

    "La noblesse vient de l'émotion contenue", écrit Georges Braque plus tard, "l'émotion ne soit pas se traduire par un tremblement ému. Elle ne s'ajoute ni ne s'imite. Elle est le germe, l'oeuvre est l'éclosion. J'aime la règle qui corrige l'émotion".

    Voilà donc l'artiste qui, dans son atelier, déconstruit pour mieux reconstruire. Plus une, mais des perspectives.

     

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    Formes et couleurs sont alors dissociées. C'est le temps aussi des collages.

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     Le rapport des couleurs entre elles, le rapport des formes entre elles, la rapport des formes et des couleurs.

    Braque Violon et pipe 1913.jpgL'introduction de lettres pour rétablir l'horizontal et le vertical

     

    Jusqu'au retour de la couleur, petit à petit. braque vanités.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

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    braque_portrait.jpgPuis viennent les dernières oeuvres de l'homme aux cheveux blancs et aux yeux brillants. L'épaisseur, suite à sa rencontre avec Nicolas de Staël.

    la sarcleuse, 1961-63, georges braque.jpg










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  • Citation du jour

    "Les enfants commencent par aimer leurs parents. Quand ils grandissent, ils les jugent. Parfois, ils leur pardonnent" - Oscar Wilde.

  • Citation du jour

    "En pensant anxieusement au futur, ils oublient le présent, de sorte qu’ils ne vivent ni le présent, ni le futur. Finalement, ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et ils meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu" - Confucius.

  • A ceux que j'aime là-Haut !

    défunts, fête, morts, prière, 2 novembre

    Des souvenirs de framboises au fin fond du jardin.

    La balançoire et les pieds frôlant l'herbe fraîche.

    Le course aux escargots baveux, qui finissaient toujours dans notre assiette.

    La clé cachée qui menait tout droit au potager, secret de grand-père.

    Pour y arriver, il fallait piquer la bicyclette du papy, trop grande, mais peu importe !

    Le potager donc, et ses trésors du marché: les pommes de terre bientôt frites, les carottes bien alignées, une petite parcelle de vie.

    Souvenir aussi des nains de jardin qui m'effrayaient tant quand j'étais petite. Les doigts pliés comme des serres de mon arrière-grand-père. Son sourire édenté, ses chatouilles.

    Et la mamie qui vous raconte des histoires d'antan: comment faire passer des crottes de chèvre pour des bonbons au réglisse ! La boutique de peinture où elle a croisé, petite, un certain Van Gogh...

    Les jouets et le baigneur dans la maison, de l'autre côté de la cour. Cette maison, elle me faisait si peur, je sentais la présence d'esprits.

    Peurs d'enfant, plaisirs d'enfant.

    Tous ces visages partis, qui s'effacent parfois, mais dont l'âme reste, distillant des frissons d'anecdotes !

    Samedi, nous prions pour nos défunts. Je pense à toutes ces tombes sur lesquelles je ne peux pas aller. Je pense à ceux que j'ai connus et à ceux dont on m'a raconté l'histoire. Une histoire qui est aussi la mienne.

    défunts,fête,morts,prière,2 novembre