Dans un désert de dunes, l'immense sablier du temps
Qui coule, comme une anguille entre les mains d'argile
Rien pas une ombre, pas un souffle de vent
La vie, cynique, s'enfuit pieds nus vers un nouvel asile
Et le Jardin d'Eden, à quoi ressemblera-t-il, aux couleurs acidulées
La mort aura-t-elle le goût d'une gorge sèche ou de la liberté
Qui veut savoir, après tout, c'est le plus grand, le plus beau des secrets
Tu pars, je reste, le destin est ainsi fait
Perché là-haut, bien au-delà des cimes de Dieu
Il faut veiller sur ceux qui dansent encore.