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  • Rayons

    Les cheveux sont écartelés aux quatre soleils

    Frémissants dans l'eau écarlate

    Rougeoyants de honte et de joie

    Pas de mesure mais la cadence d'un coeur qui bat

    Un corps tendu qui se presse sans hâte

    Se délectant d'un lointain sommeil

    De la buée sur la peau

    Non, des grains d'eau

    Une eau pure, presque nouvelle

    De celle qui nourrit, qui inonde la souffrance pour étreindre le feu

    Les tâches vertes sur le visage se penchent

    Les odeurs avides nous mangent

    L'été sent si bon, Délice aux cieux